Newton ambitionnait de créer un langage universel

Imaginez ne serait-ce qu’un instant avoir la possibilité de vous faire comprendre et, mieux encore, de converser avec le monde entier. Impossible, me direz-vous, la langue faisant office de barrière. Il aurait pu en être totalement autrement si Isaac Newton était allé au bout de ses projets en matière de langage universel.

Newton ambitionnait de créer un langage universel

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Le mathématicien, physicien, philosophe, astronome, alchimiste, et théologien aurait également pu se targuer d’être un homme de lettres.

Si l’auteur des Principes mathématiques de la philosophie naturelle est notamment à l’origine des trois lois du mouvement, du calcul infinitésimal, du télescope à réflexion, de la théorie universelle de la gravitation ou encore d’une théorie concernant la diffraction lumineuse, il semble qu’il se soit également adonné à révolutionner le monde du langage tel que nous le connaissons encore aujourd’hui.

En parallèle avec ses études au Trinity College de Cambridge, le génie des génies planchait sur l’invention d’un langage universel. Selon lui, les mots manquaient cruellement de logique et ce quelle qu’en soit la langue. Pour y remédier, il décida de se pencher sur un genre de code qui reposerait davantage sur la nature des choses.

A = fruit

Dans la pratique, il décida donc, par exemple, que tous les fruits devaient commencer par la lettre « A ». N’importe quel mot débutant par cette lettre serait donc automatiquement associé à un fruit. De cette manière, il était possible d’en apprendre davantage sur un objet, une chose, rien qu’en en entendant le nom.

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Préfixes et suffixes

Afin de donner une certain gradation aux choses, il envisageait d’utiliser divers préfixes et suffixes. Ainsi, le mot température, rebaptisé « tor », une fois adjoint d’un préfixe permettait de désigner à quel point il faisait chaud ou froid.

Abandon

Cependant, il s’est très vite rendu compte qu’un tel projet serait très complexe à théoriser. S’il avait voulu en venir à bout avec la précision qui s’impose, il aurait été nécessaire d’y sacrifier une bonne partie de sa vie. Il a donc décidé d’y renoncer…

Depuis, nombreux sont ceux qui se sont lancés sur ses traces. Seul un est parvenu à un travail non négligeable : Ludwik Lejzer. Cet ophtalmologiste de formation né en Pologne courant 1859 parlait couramment le yiddish, le russe, l’allemand, l’hébreu, le latin, le grec, l’anglais, le français, l’italien et le polonais. Dès l’âge de 19 ans, il eut l’envie et la volonté d’établir un projet de langue internationale : l’Espéranto. Cette dernière n’a pas eu le résultat voulu mais est tout de même parlée (essentiellement par des chercheurs en linguistiques) à travers 120 pays du monde.

En attendant une nouvelle langue universelle, il est donc toujours nécessaire de faire appel à des traducteurs professionnels (www.sfx.be) pour se faire comprendre à travers le monde

La vidéo explicative de la théorie universelle de Newton sur Youtube :